Capital social autorisé
Le capital social autorisé (également appelé capital social autorisé ou actions autorisées) est le montant maximum de capital social qu’une société est autorisée par ses documents constitutifs à émettre à ses actionnaires. La partie du capital social autorisé qui a été émise aux actionnaires est appelée le capital social émis de la société. Le capital social autorisé peut être modifié avec l’approbation des actionnaires. La limitation du capital social autorisé peut être utilisée pour contrôler la capacité des administrateurs à émettre ou à attribuer de nouvelles actions, ce qui peut avoir des conséquences sur le contrôle ou l’équilibre d’une société. L’utilisation du capital social autorisé n’est pas obligatoire dans tous les pays et a été supprimée dans certains pays comme l’Australie et le Royaume-Uni.
Comprendre le capital social autorisé
Le capital social autorisé est souvent appelé « stock autorisé » ou « capital social autorisé » selon la juridiction. Pour être bien compris, le capital social autorisé doit être interprété en relation avec le capital libéré, le capital souscrit et le capital émis. Bien que ces termes soient tous liés, ils ne sont pas synonymes.
Le « capital social autorisé » est le terme le plus large utilisé pour décrire le capital d’une entreprise. Il contient chaque portion de chaque catégorie que l’organisation pourrait émettre si elle en avait besoin ou si elle le souhaitait.
Exemple de capital social autorisé
Imaginons une entreprise dont le capital social autorisé est d’un million d’actions ordinaires d’une valeur nominale de 1 dollar chacune, soit un total de 1 million de dollars. Cependant, le capital réellement émis de l’entreprise n’est que de 100 000 actions, ce qui laisse 900 000 actions dans la trésorerie de l’entreprise, disponibles pour des émissions futures. Cela semble peu judicieux, car l’entreprise renonce à un capital de 900 000 dollars, mais c’est logique si l’on considère les phases de l’activité.
Imaginons que notre entreprise soit une startup. Dans ce cas, elle maintient un capital-actions autorisé élevé alors que le capital réellement émis est faible, afin de permettre des tours de financement supplémentaires de la part des investisseurs. Si la startup tente de diviser ses actions, elle risque de ne pas obtenir l’approbation des actionnaires. Si elle conserve un grand nombre d’actions, elle n’a pas besoin d’obtenir l’approbation des actionnaires pour lever davantage de capitaux à l’avenir.