Pro Forma
Le terme pro forma fait référence à une pratique ou à un document qui est fourni par courtoisie ou qui répond à des exigences minimales, qui est conforme à une norme ou à une doctrine, qui tend à être exécuté de manière superficielle ou qui est considéré comme une formalité. En comptabilité, les états pro forma excluent les « transactions inhabituelles et non récurrentes » lorsqu’ils indiquent les bénéfices réels d’une entreprise. Dans le monde des affaires, les états financiers pro forma sont préparés avant une transaction prévue, telle qu’une fusion, une acquisition, un nouvel investissement en capital ou un changement dans la structure du capital, comme l’engagement d’une nouvelle dette ou l’émission d’actions. Dans les transactions commerciales, une facture pro forma est un document qui stipule l’engagement du vendeur à vendre des marchandises à l’acheteur à des prix et des conditions spécifiés. En droit, les décisions de justice pro forma sont destinées à faciliter la procédure judiciaire. Dans certains pays du Commonwealth dotés d’un système de Westminster, comme le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, les projets de loi pro forma sont introduits immédiatement avant l’examen du discours du trône. Dans le gouvernement fédéral des États-Unis, chaque chambre du Congrès peut tenir une session pro forma au cours de laquelle aucune affaire officielle n’est censée être menée.
Explication du pro forma dans les fusions
Les présomptions entourant des événements hypothétiques qui ont existé dans le passé et qui pourraient se produire à l’avenir sont utilisées pour estimer le résultat organisationnel le plus probable et le présenter sous la forme d’états financiers pro forma.
Par exemple, un budget est une modification d’un état financier pro forma. En effet, il anticipe l’entrée des recettes attendues et la sortie des fonds pour une date future donnée, généralement un exercice fiscal, sur la base de certaines hypothèses. Les états pro forma présentent principalement les résultats escomptés de l’entreprise aux parties prenantes externes et sont souvent utilisés dans les propositions d’investissement.
Un compte de résultat pro forma utilise la méthode de calcul pro forma pour préparer l’état financier. Il est souvent conçu pour attirer l’attention des investisseurs potentiels sur des chiffres spécifiques lorsqu’une entreprise annonce ses résultats. Les entreprises peuvent également élaborer des états pro forma pour évaluer la valeur potentielle des bénéfices d’un projet de changement d’activité, tel qu’une acquisition ou une fusion.
Qu’est-ce qu’un état financier pro forma ?
Les états financiers pro forma intègrent des chiffres hypothétiques ou des estimations. Ils sont intégrés aux données pour donner une idée des bénéfices d’une entreprise si certains éléments non récurrents sont exclus.
Il s’agit souvent d’états financiers préliminaires ou illustratifs qui ne suivent pas les pratiques comptables standard. Les entreprises font preuve de discernement dans le calcul des bénéfices pro forma, en incluant ou en excluant des éléments en fonction de ce qu’elles estiment refléter les véritables performances ou les performances futures de l’entreprise.
Les prévisions pro forma étant hypothétiques par nature, elles peuvent s’écarter des résultats réels, parfois de manière significative.
Quelle est la différence entre les données financières pro forma et les données financières conformes aux GAAP ?
Il n’existe pas de règles universelles que les entreprises doivent respecter lorsqu’elles présentent des résultats pro forma. C’est pourquoi il est important que les investisseurs fassent la distinction entre les résultats pro forma et ceux qui sont présentés selon les principes comptables généralement admis (GAAP).
Les GAAP imposent des règles strictes aux entreprises lorsqu’elles communiquent leurs résultats, tandis que les chiffres pro forma sont plutôt considérés comme des résultats hypothétiques.
C’est pourquoi les investisseurs doivent examiner non seulement les bénéfices pro forma, mais aussi les bénéfices GAAP, et ne jamais confondre l’un avec l’autre.