Qu’est-ce que le « Flash Crash » ?
Un « flash crash » désigne une chute soudaine et spectaculaire, souvent suivie d’une remontée rapide, du prix de titres tels que les actions, les obligations ou les matières premières, qui se produit dans un laps de temps très court, généralement de quelques minutes, voire de quelques secondes. Les flash crashs sont généralement provoqués par un choc inattendu sur le marché ou par un problème technique. L’un des exemples les plus connus de flash crash est celui du 6 mai 2010, au cours duquel l’indice Dow Jones a chuté de près de 1 000 points en l’espace de quelques minutes, avant de récupérer la majeure partie de ses pertes.
Un tel krach peut être dû à des erreurs manuelles ou algorithmiques. Pour prendre un exemple récent, le NSE Nifty a perdu 900 points (plus de 15 %) en quelques secondes le 5 octobre 2012. Dans ce cas, bien que la bourse ait été contrainte d’interrompre les transactions pendant un certain temps, le NSE a affirmé que c’était une erreur humaine plutôt qu’une erreur algorithmique qui était à l’origine du krach.
Comment fonctionnent les flash crashs ?
Comme nous l’avons vu plus haut, les flash crashs se produisent lorsque les prix des titres chutent brutalement et remontent très rapidement, le tout au cours de la même journée. Il semble presque que le krach n’ait jamais eu lieu à la fin de la journée de négociation.1 C’est ce qui s’est passé lorsque le marché américain a connu une chute soudaine le 6 mai 2010 et s’est redressé à la fin de la journée.
Prévenir un flash crash
La propension aux pépins, aux erreurs et aux flash crashs est beaucoup plus élevée maintenant que le commerce des valeurs mobilières est un secteur fortement informatisé, piloté par des algorithmes compliqués sur des réseaux mondiaux. Cela dit, les bourses mondiales comme le NYSE, le Nasdaq et le Chicago Mercantile Exchange (CME) ont mis en place des mesures et des mécanismes de sécurité plus solides pour prévenir ces accidents et les pertes considérables qu’ils peuvent entraîner.
Par exemple, ils ont mis en place des disjoncteurs à l’échelle du marché qui déclenchent une pause ou un arrêt complet de l’activité commerciale. Une baisse de 7 % ou de 13 % de l’indice d’un marché par rapport à sa clôture précédente interrompt l’activité boursière pendant 15 minutes. Un effondrement de plus de 20 % interrompt les transactions pour le reste de la journée.