Qu’est-ce qu’une « tendance baissière » ?

Une « tendance baissière » sur les marchés financiers fait référence à une tendance à la baisse des prix des actions d’un secteur ou à la chute générale des indices boursiers. Un investisseur baissier, également appelé « bear », est une personne qui pense que les prix vont baisser. Cette conviction peut se fonder sur divers facteurs, tels que des nouvelles économiques négatives ou de mauvais rapports sur les bénéfices des entreprises. Un investisseur baissier peut également être quelqu’un qui souhaite profiter de la baisse attendue en vendant à découvert, ce qui implique d’emprunter des actions et de les vendre avec l’intention de les racheter à un prix inférieur. La tendance baissière indique essentiellement une perspective pessimiste sur le marché, le vendeur anticipant une baisse des prix dans les jours à venir.
Une tendance baissière se caractérise par un fort pessimisme des investisseurs quant au scénario de baisse des prix du marché. Une chute des prix d’environ 20 % est considérée comme une tendance baissière.

Comprendre les marchés baissiers

Les cours des actions reflètent généralement les prévisions de flux de trésorerie et de bénéfices des entreprises. Lorsque les perspectives de croissance s’amenuisent et que les attentes sont déçues, les prix des actions peuvent baisser. Le comportement grégaire, la peur et la précipitation à protéger les pertes peuvent conduire à des périodes prolongées de baisse des prix des actifs.

Vente à découvert dans les marchés baissiers

Les investisseurs peuvent réaliser des gains dans un marché baissier en procédant à des ventes à découvert. Cette technique consiste à vendre des actions empruntées et à les racheter à un prix inférieur. Il s’agit d’une opération extrêmement risquée qui peut entraîner de lourdes pertes en cas d’échec. Le vendeur à découvert doit emprunter les actions auprès d’un courtier avant de passer un ordre de vente à découvert. Le montant du profit et de la perte du vendeur à découvert correspond à la différence entre le prix auquel les actions ont été vendues et le prix auquel elles ont été rachetées, ce que l’on appelle la « couverture ».